Les contrats sur l’or noir reprennent une légère respiration mais évoluent toujours sur des niveaux inexplorés depuis avril, portés par les annonces russes et saoudiennes sur une réduction de leur offre de pétrole.
Le pétrole fait son retour sur le devant de la scène, réagissant ces derniers jours à une salve d’actualités. De nouvelles tensions en mer Noire ont surgi ce week-end alors que la Russie et l’Arabie saoudite ont annoncé une prolongation de leur réduction de production, en fin de semaine dernière. Les tensions en mer Noire sont en effet montées d’un cran ces derniers jours. Dernière actualité en date, un navire citerne russe a été touché dans la nuit de vendredi à samedi par des drones ukrainiens dans le détroit de Kertch. Le prix du Brent a touché un plus haut depuis la mi-avril, à 86,73 dollars dimanche, en réaction à ce regain de tensions dans la région. Les cours de l’or noir étaient déjà bien orientés la semaine passée après la décision de l’Arabie Saoudite et la Russie de procéder à de nouvelles coupes de production. Jeudi, le deuxième producteur mondial d’or noir a annoncé prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour, jusqu’à fin septembre. Une mesure qui pourrait encore être “prolongée” au-delà de cette période, voire “prolongée et renforcée”, a indiqué le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué. La Russie lui a emboîté le pas dès le lendemain. Le pays a indiqué vouloir réduire ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour en septembre, alors qu’elle avait prévu de réduire sa production d’un million de barils par jour en septembre, contre une réduction de 500.000 barils par jour en août. De plus, les baisses instaurées par neuf autres pays membres de l’Opep+ en mai pour un total de 1,6 million de barils par jour ont été maintenues jusqu’à fin 2024, au lendemain de l’annonce de la prolongation des réductions de la production saoudienne.Pétrole: l’Arabie saoudite va continuer de réduire sa production pour doper les prix